Un cours d’anglais, c’est quoi, en fait ?
Et si des cours d’anglais ressemblaient à autre chose que ce que vous imaginez ?
Voici les trois cours-types qu’on a souvent en tête :
1/ Le traditionnel cours de groupe du soir à 12 ou 15 où au bout de deux ou trois mois les niveaux (à peu près homogènes au départ) se sont diversifiés, où ce sont toujours les mêmes qui parlent et où la méthode vous donne souvent l’impression d’avoir 12 ans; cours que vous ratez dès que vous avez autre chose à faire et dont vous allez partir au bout de 4 mois parce que ça ne vous convient plus (le prix de départ, souvent alléchant, triplant du coup…).
2/ Le professeur de l’éducation nationale à la retraite qui vient dans votre salle à manger ou vous reçoit dans la sienne et qui fait ça pour arrondir sa retraite, avec la même méthode scolaire qu’il a utilisée dans des classes de 30 lycéens ou collégiens pendant 35 ans.
3/ Le cours dans une vraie école de langue, mais classique, avec programme et manuel super formatés et la plupart des heures de cours dans un labo et/ou devant un ordinateur, à faire des exercices et beaucoup plus rarement en face à face avec un vrai professeur en chair et en os (mais ce détail… de taille n’était pas forcément marqué noir sur blanc sur le contrat à 2000 euros qu’on vous a fait signer dès le 2e rendez-vous !).
Méfiez-vous aussi du mythe du « professeur natif », soi-disant le « must absolu » d’un cours d’anglais. D’une part le fait d’être natif ne fait de personne automatiquement un bon pédagogue; d’autre part, à moins que vous ne partiez déjà d’assez haut, un natif francophone qui anticipe vos difficultés et saura vous expliquer les choses clairement en quelques minutes dans votre langue maternelle sera plus qu’appréciable. Le natif sera surtout très utile pour travailler sa compréhension orale et son engagement dans la langue, car il vous poussera dans vos retranchements sans recours possible au français. S’il est bon, donc.
English-sur-Loire vous propose de sortir de ces clichés et offre une alternative grâce à une approche tout à fait personnelle et une méthode originale en constante évolution et réellement adaptable aux différentes personnalités des élèves.
Avec des tarifs souvent très attractifs (en gros de 7 à 20 euros de l’heure), les options 1 et 2 remportent souvent les suffrages, mais se soldent assez rarement par de réels progrès et une envie d’apprentissage à long terme. Or apprendre une langue nécessitant du temps, il est non seulement indispensable de ne pas entrer de nouveau dans un processus au parfum scolaire, fastidieux et/ou infantilisant, mais il est aussi primordial que dès les premières heures, ce soit la motivation et le défi intellectuel qui prédominent, surtout chez l’adulte ! L’envie d’en découdre et d’y retourner, semaine après semaine et mois après mois (cinq ou six de nos élèves viennent toutes les semaine depuis plus de trois ans).
L’option 3, gérée par des professionnels (comme l’option 1 d’ailleurs parfois aussi, ce qui peut quand même permettre de limiter les dégâts un certain temps) et offrant souvent des formules individuelles vaut plus le coup, mais coûte également plus cher que les deux premières. Le souci c’est qu’elle vous laisse la désagréable impression non seulement d’être livré à vous-même (puisque vous passez pas mal de temps tout seul devant un écran, avec un casque sur les oreilles) mais aussi d’être un parmi des milliers puisque la méthode utilisée est 100 % préfabriquée, quels que soient vos goûts, votre personnalité, vos envies du moment, vos compétences et aptitudes réelles à un moment précis, et accessoirement votre langue maternelle puisque beaucoup de ces méthodes sont conçues en anglais pour n’importe quel apprenant au monde (alors qu’il n’y a pas besoin de faire de longues études pour comprendre qu’un russophone ne va pas du tout avoir les même difficultés à apprendre l’anglais qu’un hispanophone ou un arabophone…).
Et si un cours d’anglais c’était autre chose qu’un truc un peu froid et austère ou une petite activité sympathique où on rigole bien mais où on n’apprend quasiment rien ?
Nous avons développé une approche et des outils très variés, flexibles et autour desquels on peut bâtir ensemble peu à peu votre programme. Programme qui peut à tout moment, pour x raison, dévier et s’adapter à ce qui survient pendant chaque séance. Car la langue est une activité humaine, donc vivante et imprévisible, pas quelque chose que l’on peut enfermer dans un carcan, qu’il soit imprimé sur un manuel, enregistré dans un logiciel ou gravé dans le cerveau d’un professeur trop rigide !
Un cours de langue doit être avant tout un moment d’échange, un moment où l’on apprend le maximum de choses, un moment où l’on obtient des réponses précises (en français, pour éviter toute ambiguité) à des questions précises, qui traînent depuis plus ou moins longtemps… Pas la réalisation bête et méchante d’un ensemble complexe d’activités millimétrées conçu il y a des mois ou des années par des personnes qui ne vous ont jamais vu, et déroulé au kilomètre avec un élève, trop souvent considéré dans beaucoup d’écoles de langue comme un être indéfiniment interchangeable (comme les enseignants, d’ailleurs). Ce qu’on pourrait nommer vulgairement du « bétail à formation », puisque la formation est devenue une formidable vache à lait pour tout un tas de commerciaux sans scrupules.
Alors posez-vous bien ces questions avant de vous lancer : qu’est-ce qui vaut vraiment le moins cher ? Un cours à 7 euros de l’heure ou un cours à 60 euros de l’heure ?
C’est un peu comme se demander si une chambre à 27 euros dans une chaîne hôtelière de base dans une zone industrielle avec vue sur un parking vaut vraiment moins cher qu’une belle chambre d’hôte à 120 euros en plein centre ville avec vue sur un fleuve ou un port… Autant, il ne viendrait à personne l’idée de comparer l’incomparable pour des chambres d’hôtel, des restaurants ou des voitures, autant nous entendons trop souvent des personnes dire que 60 euros une heure d’anglais « c’est cher parce qu’on peut en trouver à 25 ! » Etrange phénomène…
Alors que vaut-il mieux au final ? Un cours dans une grosse entreprise qui gère 10 ou 12 formateurs (eux aussi souvent interchangeables et recrutés parfois dans l’urgence, au gré des inscriptions) et 200 ou 300 élèves à la fois avec toujours les mêmes activités dans le même ordre jour après jour et année après année, ou un vrai travail sur mesure avec une méthode en constante évolution dans une entreprise à taille humaine, spécialisée dans les cours personnalisés ?
Comme pour beaucoup de choses dans la vie, c’est une histoire de calcul et de choix.
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